corrida, déroulement

Publié le par c mad

Le combat se déroule en trois actes :

Le tercio de piques

 

       

    Pour rendre l’animal "toréable", il faut commencer par l’affaiblir, c’est le rôle des deux picadors qui rentrent alors en piste, ils sont armés de leurs puyas (longue pique).
Plus ou moins meurtrier, le coup de pique se doit d’être planté entre la quatrième et la septième vertèbres dorsales, coupant les muscles releveurs et extenseurs du cou, et entre les quatrième et sixième vertèbres cervicales, pour sectionner les ligaments de la nuque.
A chaque poussée du taureau, la pique s’enfonce un peu plus, jusqu’à 14 cm. Cela s’appelle "travailler" le taureau. De six à huit fois successivement, la pique fouille, s’enfonce.
 Les avantages tirés d’un travail bien fait sont énormes pour le matador, ne pouvant plus bouger la tête, la gardant baissée lors des différentes passes et démonstrations, l’effet de fausse bravoure est donné par l’impression que le taureau va charger à tout moment.
 Autre avantage pour le matador: le taureau ne relevant plus la tête, tout danger ou presque, est écarté.

Le tercio de banderilles

                      

  Ce n’est pas un simple jeu innocent comme on veut le faire croire.
Ces harpons de cinq centimètres ont pour but précis de faire évacuer le sang vers l’extérieur pour empêcher qu’il y ait hémorragie interne suite au travail du picador, et s’assurer ainsi que le taureau ne flanchera pas avant la fin du spectacle.
Et chaque taureau reçoit ainsi trois paires de banderilles.

La mise à mort

   Après que les peones aient fait faire plusieurs passes au taureau, stimulant la bête pour mieux l’épuiser, elle est enfin préparée pour le troisième acte : le « tercio » de mort.
Le matador (gigotant dans postures « esthétique ») attire et dirige à l’aide de son étoffe rouge les charges du taureau, ridiculisant et humiliant ce pauvre animal à bout de force.
 Ensuite il lui fera baisser la tête (à l’aide de son étoffe rouge), pour lui planter l’épée dans le garrot, ce garrot déjà martyrisé par les piques et les banderilles.

Lorsque le taureau a l'indécence de ne pas tomber, ce qui arrive environ une fois sur trois), le tueur achève sa triste besogne à l'aide d'un descabello (épée spéciale plantée entre les deux cornes, pour lacérer le cerveau...)

 Puis le taureau, parfois encore conscient, est attaché par les cornes puis trainé hors du regard du public.

               

 

Pour faire cesser ces massacres, plusieurs choses à faire :

- débatez de ce sujet autour de vous, cela aidera les gens à réflechir, et informera ceux qui n'étaient pas au courant de cette affreuse réalité, et les amènera à changer de position face à cela

- signez la pétition : http://www.petition-anticorrida.com/signer.php

- n'allez jamais voir de corridas, même par simple curiosité, vous financeriez ces tueries

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